C'est toujours chiant de voir partir ses potes, et d'autant plus rageant lorsqu'ils décident de le faire de leur propre chef...
Ce fut un choc d'apprendre ça jeudi matin, car je crois que j'ai rarement rencontré quelqu'un d'aussi peu blasé que le petit père Hamani dés qu'il s'agissait de parler musique et la dernière des personnes que j'aurais imaginé en arriver là. Des Perfect Cousins à Protex Blue en passant par Silicone Damage, Fouilla Tribe, Cumshot, Too Drunk To Dub, Drunken Vengeance Bastard et plus récemment Straight To Hell qui nous avait l'occasion de nous revoir l'hiver dernier lors de leur passage au Pixi, dés qu'un de ses groupes splittait, je l'ai toujours vu en reformer un autre dans la foulée. J'avais cette image naïve de quelqu'un d'indestructible et inusable, et c'est chiant d'avoir juste l'impression d'être passé à côté de l'essentiel. Pas forcément envie de chialer pour autant, mais juste de me remémorer les moments de franche rigolade passés ensemble majoritairement avec les Protex Blue lorsqu'il rejoignit le groupe au moment du départ d'Olivier au moyen de ces quelques photos puisées à droite à gauche dans un tout un tas de cartons ayant pris la poussière depuis des lustres et que je n'ai pas forcément trouvé le courage ni la force de dépoussièrer correctement...
La première image que j'eus d'Hamani fut cette photo placardée à Sauf Imprévue au moment de ma première visite à Saint-Etienne prise dans le courant de l'hiver 96 juste après qu'il se soit fait salement amoché par les forces de l'ordre à l'issue d'un concert au Mistral (si je ne me trompe pas...) qui avait plutôt mal tourné, et qu'il m'avait filé quelques temps plus tard pour l'insérer dans le montage de la pochette du premier album des Protex dont j'avais réalisé la pochette, et toujours oublié de lui rendre par la suite...
Je crois que c'était Rara qui l'avait prise tout les photos des Protex ci-dessous qui servirent également à la pochette du disque...
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