Tuesday, February 02, 2010

Insalus @ Le Local - Pantin

La soirée se poursuivit aux alentours de minuit et demi avec Insalus. Dans le genre timing serré, on pouvait difficilement faire pire, d'autant que passer la nuit à trainer dans les rues de Pantin et Aubervilliers ne nous semblait pas forcément un des plans les plus réjouissants en termes de festivités nocturnes (surtout vu l'aperçu qu'on en avait eu avec Greg en arrivant comme 2 boulets avec une bonne heure de retard sur tout le monde en ayant bien évidemment quitté le bar où l'on se trouvait au moment où l'on aurait déjà du être sur place...).
C'était tout de même un peu frustrant de partir juste au moment où le groupe s'apprêtait à jouer, du coup on prit pour option (avec Greg, Denis et Yasmina) de couper la poire en deux en restant un petit quart d'heure de plus, le temps d'écouter 3/4 morceaux et tracer dare-dare dans la foulée en jouant la carte des derniers métros. L'idée paraissait plaisante et on ne peut plus raisonnable, ce qui le fut moins par contre fut de constater que la porte extérieure sensée être restée ouverte s'était refermée entre temps, et de ne s'être rendu compte qu'au moment où Greg renferma involontairement celle du sas nous empêchant tout retour vers l'intérieur pour y chercher de l'aide...
Bien sur, de là on nous étions aucun réseau de portable ne passait, et de toute façon Insalus étant en train de jouer quand bien même il aurait fonctionné, il y avait peu de chance pour que qui que ce soit y prête la moindre attention... On est ainsi resté 25 bonnes minutes à tambouriner contre la porte du sas avant que quelqu'un ne se décide enfin à nous ouvrir pour nous en faire sortir, et bien évidemment vu l'heure nous avions perdu toute chance de rejoindre la moindre station de métro encore ouverte.
Ca nous aura au moins permis de faire un peu de tourisme nocturne en se baladant au hasard des rues de Pantin jusqu'à l'entrée du périph pour tenter d'y choper un quelconque taxi, et découvrir ainsi le fameux passage sous un pont dont m'avait parlé David Wee Wee quelques jours plus tôt en me précisant que l'on y voyait généralement bruler tout un tas de trucs avec plein de gens autour dont on ne savait exactement ce qu'ils faisaient (ce qui était effectivement le cas ce soir-là).
De source sure (Loïc et Gaspard pour ne pas les citer...), il s'agirait d'un raccourci pour rejoindre le périph et le métro (ce qui aurait pu nous permettre de gagner un peu de temps...), mais il nous a paru toutefois plus sage de jouer la carte de la lutte contre la gentrification (probablement l'influence involontaire du split zine Heartbeat / Ratcharge récupéré au concert, les sachant tous les deux relativement de bons conseils en la matière...) en évitant de venir déranger les autochtones en pleine procession nocturne, qui plus est au niveau de notre forfait plans galères on avait déjà éclusé suffisamment de points pour la soirée sans avoir forcément envie de la terminer en beauté avec le bonus extra balle. A tenter toutefois la prochaine fois que l'on sera amenés à traîner dans le coin, pour si peu que l'on se sente suffisamment enclins à de nouvelles expériences...
Sinon, le peu que que l'on a vu d'Insalus était bien sympa, c'était juste dommage d'avoir du écouter la fin de leur set à travers une porte blindée un peu trop épaisse pour en saisir toutes les subtilités musicales...




Insalus - Le Local - 30/01/2010

2 comments:

Anonymous said...

Steph, j'ai bcp apprécié les messages sur ma messagerie, avec les tambourinements en fond sonore! désolé!

disundead said...

ah!ah!ouais le fameux sas!!! on aurait du y penser!!!
a+