Thursday, March 16, 2006

Anyway...



Putain d’hiver qui n’en finit pas !!!

J’ai innocemment pensé que les beaux jours étaient enfin revenus en voyant ce regain de douceur hier en cours de journée... L’idée de pouvoir enfin ressortir le soir en simple sweat, chemise et tee shirt était des plus attrayante et je n’en m’en suis pas privé pour me rendre au Bar du Marché pour l’apéro concert qu’organisaient Nada & co. Bon, comme toujours, je suis arrivé tellement à la bourre que j’ai loupé les 2 groupes (A-t-on idée de faire commencer un concert à 18h en semaine ? En même temps, Paris, c’est malheureusement çà ou rien…) .
Dommage, parce qu’il y avait le groupe d’Armel (de Décombres qui a aussi eu la gentillesse de nous dépanner in extremis à Orléans pour notre second concert) que j’aurais bien aimé voir, plus bien sur, Je M’en Fous (C’est le nom du groupe) que tout le monde a trouvé " Enorme ! ". D’ailleurs Yann, si il y a moyen de récupérer copie de leur démo, je suis preneur !


J’ai tout de même passé une chouette soirée, principalement au bar, avec les renégats de la place, parsemée de nombreuses discussions qui me permirent d’ailleurs de revenir sur certaines de mes décisions comme celle d’arrêter définitivement ce blog. Après toutes les critiques et reproches que j’avais reçues ces derniers temps, j’avais décidé de mettre cette page en suspend, mais les avis restant partagés à son sujet, j’ai tout de même décidé d’y revenir.

Même si c’est écrit de la même manière, m’a d’ailleurs fait remarquer Dédé de La Fraction hier, ce n’est pas le vrai truc, tout en profitant pour m’engueuler parce que je ne poussais pas suffisamment les choses à son goût pour faire de mon zine un gros truc, et qu’il préfère, comme tout le monde, (et moi le premier d’ailleurs !) entièrement écrit à la main.

" Manque de temps, d’inspiration et parfois un peu trop usant de déployer autant d’énergie dans des choses que l’on arrive pas forcément à diffuser, interprétée à tort ou prenant des proportions que l’on n’aurait jamais imaginées… " Me suis-je contenté de répondre laconiquement, qui plus est, je n’ai jamais réellement su vendre mon cul, et je crois que je ne le saurais jamais… Comme me disait d’ailleurs parfois un de mes amis, en voyant le parcours de tous les gens que j’ai pu côtoyer dans ma vie, " Finalement, t’es le seul à ne pas avoir réussi... "
Il y a un peu de çà, après reste juste à savoir ce que l’on entend par réussir…

Je devais calligraphier les textes du prochain album de La Fraction, mais apparemment c’est tombé à l’eau. Je n’ai pas su pourquoi, mais bon, ce n’est pas bien grave. L’album sortira sous forme de collectif de labels pour la France (Chimères, Stonehenge, Mass Prod je crois et d’autres labels dont je n’ai pas retenu les noms) et Feral ward pour les Etats-Unis (A vérifier) et devrait s’enregistrer à partir de la semaine prochaine à Orléans. Ne me demandez pas où exactement, ni avec qui, vu que la réponse de Dédé fut un sans équivoque " J’en sais rien… On s’en fout ! " Un marketing promotionnel de choix !

La soirée était bien partie pour se prolonger jusqu’à point d’heure, mais j’ai tout même réussi à éviter le sketch de l’après concert tardif tumultueux doublé d’un petit matin difficile similaire à celui de This Bike Is A Pipe Bomb (bien que la tentation ait été grande d’en renouveler l’expérience…), en m’esquivant sous le prétexte fallacieux d’un dernier métro s’approchant à grand pas suivi de connexions hasardeuses jusqu’à chez moi…

Par contre ce que je n’avais pas prévu, c’est que la température aurait une nouvelle fois descendu à ce point en l’espace de quelques heures, et de fait je me suis senti un peu con en sortant du métro avec mon simple sweat sur le dos doublé d’une sur chemise ne faisant plus qu’illusion pour me protéger du froid.

Grelotant comme pas permis, j’ai eu l’impression d’être revenu un bon mois en arrière quand nous nous étions échappé jusqu’à Lille avec Flex, Morgan, Megan et Manu pour aller voir le second set de Career Suicide dans la même journée. Je ne voyais qu’une seule chose à faire, et je me suis foutu le MD sur les oreilles pour me réécouter les derniers titres que l’on avait récemment mis en boite, et çà a suffit à me redonner du chœur à l’ouvrage pour affronter les 20 minutes de marches dans le froid me séparant encore de chez moi.

En chemin, je n’ai pu m’empêcher de repenser à ce week end à Lille à peine une semaine après le retour de Flex… C’était un peu frustrant de se rendre compte que çà faisait finalement plus d’un mois qu’il était revenu, et que l’on n’avait pas réussi à répéter depuis.

Un bon groupe de galérien que le notre… Au moment où l’un des chaînons revient après 3 mois d’absence à l’autre bout du monde, c’est un second qui se trouve muté pour 3 nouveaux mois dans le Nord de la France avec toutes les difficultés du monde à conjuguer des horaires de travail éreintants, des allez et venues quotidiennes entre Lille et Paris en se levant aux aurores, une vie de couple, et des répets avec 2 groupes… Ce qui peut amplement se comprendre.

Les choses devraient malgré tout reprendre d’ici peu, tout du moins d’ici lundi prochain avec des répets sur un rythme régulier en vue des concerts à venir, juste histoire de faire oublier le côté " comique " un peu foireux de notre dernier concert en date, notre fameux concert de retour.

Ceci dit certains ont aimé, comme Yann, qui m’a avoué que c’était le concert qu’il avait préféré de nous à cause de la manière hyper véner avec laquelle nous avions joué la plupart de nos morceaux.

A vrai dire, moi aussi , je l’ai beaucoup aimé ce concert (comme tous ceux que l’on a fait jusqu’à présent, et à chaque fois pour des raisons totalement différentes, ce qui en fait d’ailleurs tout le charme). Malgré tous les cafouillages entre chaque titre, il y avait cette énergie faisant soudainement ressortir une sorte d’exutoire à la frustration de n’avoir pas pu jouer ensemble durant ces 3 longs mois, et a fait que dés que les morceaux partaient çà déboulait finalement sans crier garde. Enfin tout du moins, c’est comme çà que je l’ai vécu !

On tachera tout de même de faire mieux pour les concerts à venir, notamment celui du 12 Avril à La Miroiterie avec Ken Park et Binaire même si les conditions seront une nouvelle fois réunies pour que ce soit tendu, Ben débarquant de Lille avec le train de 20h, pour jouer cash à 20h30, nous retrouvant ainsi une nouvelle fois à ouvrir les hostilités dans la précipitation la plus totale (Ceci dit, c’est ce qu’on préfère !). Sans çà, le 22 Avril, on sera à Reims avec nos amis de Décombres, Hyacinth et Amanda Woodward (Là aussi, on a intérêt à assurer le minimum syndical pour ne pas avoir trop l’air de rigolos !) et peut être en Belgique la veille avec Operation Eat Shit, ce qui reste à confirmer…

Çà avait beaucoup fait rire, il y a peu lorsque j’étais passé pour l’anniversaire surprise d’un de mes amis à une bonne heure de Paris, quand au milieu du repas il n’avait pu s’empêcher de me lancer ironiquement, " Alors, comme çà tu rejoues dans un groupe ? "

Le plus dur ayant été d’expliquer en quoi çà pouvait consister, à commencer par la dénomination… " Non, un groupe de HxC (qui plus est à l’ancienne), pas un groupe de hard rock… "

Il n’y avait quasiment que des gens en couple avec des gamins partout, et étant moi-même à un âge où l’on est sensé s’être posé depuis au moins une bonne dizaine d’années, avec une vie rangée bien établie, c’était assez difficile d’expliquer le concept du truc. Ce besoin de jouer dans les conditions les plus roots qui soit, des plans à l’arrache comme on les imagine difficilement sans être partie intégrante de la chose, concerts de dernières minutes n’importe où (dans la limite du tolérable) à partir du moment où l’on peut jouer, cette fierté de s’enregistrer nous même sans avoir forcément le meilleur son, un guitariste ayant tout plaqué pour partir 3 mois en Nouvelle Zélande et au retour se retrouvant à la rue, sans appart, ni boulot mais refusant de jouer dans des concerts où les billets sont en prévente, un batteur au chomdu jouant dans 4 groupes à la fois, un bassiste muté à une bonne centaine de kilomètres de Paris, le bon truc de galérien, mais quelque part la seule manière de se donner la force d’avoir réellement envie d’en découdre, rester en contact avec la vraie vie, et surtout garder ses rêves intacts, parce que c’est tout ce qu’il nous reste pour aller de l’avant…

" Et sérieusement, quand est-ce que tu comptes essayer de faire quelque chose de concret de ta vie ? "

" Sérieusement ? Je ne pense vraiment pas que ce soit un mot qui soit fait pour moi… "

Allez, une petite photo des Hard-Ons (La seule d’à peu près potable) au Point Ephémère le 21 Décembre 2005 pour Stéphanie aka " émo girl " avant de se quitter. J’ai pas envie de me coucher encore une fois à 2h du mat comme hier…



Et 2 autres de La Fraction, à La Maroq le 12 janvier dernier pour l’ami Yann Nada. C’est un peu le Bronx sur la seconde, mais je l’aime bien comme çà.





Et pour finir, Altercado en Janvier dernier dans un bar près de la porte de La Chapelle dont j’ai oublié le nom


Sountrack : The Influents " Check please " (Le second groupe de Jason de Pinhead Gun Powder. C’est hyper pop, on dirait du Replacements avec un petit côté East Bay, mais c’est trop la classe, qui plus est leurs 2 albums sont en ligne sur leur propre site, que demander de plus ?) / Crisis " Holocaust " ( Le post de 7 Inch Punk qui a fait mon bonheur le week end dernier, en mettant en ligne leurs 3 singles que je cherchais désespérément depuis des lustres ! Aussi essentiel que la disco de Warsaw, et le même titre que reprenaient à merveille les Upright Citizens sur " Open eyes, open ears… ")
...

1 comment:

Punk-O-Matik said...

Ah! Enfin! Je me demandais ou t'étais passé!