Soundtrack : Excel « Spare The Pain » (Tout spécialement dédié à l'ami Dédé de Nomed / V.N.A. / Constant Fear disparu il y a un peu moins de 2 semaines, dont de mémoire, il me semble bien qu'il leur était arrivé de reprendre « Wreck Your World » en concert... En souvenir de tous ces bons moments de franche rigolade passés au Havre, ces concerts à droite à gauche, et plein de conneries en tous genres partagées avec son inéfable pote Jean-Luc... C'est toujours trop con de partir comme çà, en le faisant de son propre chef...)
Thursday, January 24, 2008
Split Image
Tuesday, January 22, 2008
Summer's End Part. 1
Autant ne pas bien jouer passe plutôt bien chez certains groupes HxC comme Fang par exemple à l’époque de « Landshark » (du Black Flag derrière époque en plus punk et mal joué), voir même Flipper sur leurs premiers singles, autant là ça a quand même salement ramassé…
La première fois qu’ils jouèrent à Paris (Je parle de Venom, pas de Mötley Crüe), Metallica en assurèrent la première partie (qui fut aussi leur toute première date en France). « Kill ‘Em All » venait de sortir, et ce concert était un mini événement en soit, tant ces 2 groupes représentaient tout ce qui se faisait de plus extrême à l’époque (C’est sur qu’en réécoutant maintenant, ça peut paraitre quelque peu loufoque …). Le concert eut lieu à l’Espace Balard, le 9 février 1984, et entête de ticket a rarement aussi bien résumé ce qui nous y attendait…
« Bienvenue en Enfer ! », c'était exactement ça que tenter d'accéder à l'Espace Balard en ces temps pas si glorieux que çà !
Comme pour la majorité des concerts de ce genre à l’époque, s’y rendre relevait du véritable parcours du combattant pour des gamins de 16/17 ans… Il fallait d’abord éviter les skins dans le métro qui aimaient bien en arpenter les couloirs environnants pour se faire du chevelu, armés des fameuses petites fioles de vitriol pour leur arranger le portrait s’ils se montraient trop récalcitrant à filer leur fric et leur blouson, avant de leur latter savamment la gueule (même topo sur le trajet du retour bien sûr).
Une fois le seuil franchi, les choses ne s’arrêtaient pas là pour autant…
Le temps s’écoula, et un an plus tard je découvris Discharge (Bien sur, comme bon nombre de jeunes métalleux à l’époque, sous l’influence de Metallica qui n’arrêtaient pas d’y faire référence et d’en porter les tee-shirts…), ce qui changea largement la donne de mes goûts musicaux, je dois bien le reconnaître…
Celle-ci par contre a été prise à l'issue du fastidieux enregistrement des titres qui aurait du servir à une compil EP 4 groupes qui devait réunir également V.N.A., Agathocles et Zorglub (le projet grind de Sylvain Bad Card...) avec en guests au premier rang à droite Jean-Luc et André de Nomed (et V.N.A.) qui nous a malheureusement quitté il y a à peine quelques jours de raisons me restant totalement inconnues. Un chouette gars avec lequel j'avais passé vraiment de bons moments à l'époque, notamment en montant ces 2 groupes bien débiles qu'avaient été Montcharge et Youth Of Tomorrow l'espace d'un week end férié de Juillet, et à qui cette note est plus que grandement dédié !!! C'est d'ailleurs on dormant dans son local de répète ce soir là, que j'ai chopé mon premier début de pneumonie, ça crée des liens !
Putrid Cadaver – Le Havre – Studio Ketchup - Mai 89 – Session d'enregistrement de la compil EP « Grind 'till Deafness », pendant laquelle Dan, l’ingénieur du son que l'on voit au fond l'air un rien dépité, s’arracha littéralement les cheveux face à notre grande incompétence loin d'être feinte ! Il faut dire que non content de ne pas avoir notre propre matos (ouais, déjà à l'époque c'était une constante !), on ne savait pas s'en servir , et encore moins le régler. Lorsque Dan nous demanda de faire une balance, on s'est tous regardé avec des grands yeux...Heureusement Jean-Luc qui était venu nous porter secours s'en chargea et joua même toutes nos parties de basse, ainsi que quelques trucs à la gratte piqués aux Bérus... Et finalement au bout de 2 heures de dialogue de sourds, on a réussi à tout enregistrer en une prise live en utilisant juste 2 pistes sur les 8 mises à notre disposition... Pour couronner le tout, Patrick le frère d'André dont nous avions emprunté la batterie sans lui en demander l'autorisation, vient en récupérer une bonne partie des composants en cours d'enregistrement sans nous laisser le temps de finir, d'où le son un peu Lo-Fi du résultat final…
Les mêmes au même endroit avec en guest Steph Buriez et Nico de Loudblast, et Sylvain de Bad Card (futur Chimères Records) qui s'étaient déplacés exprès pour assister à ce grand moment d'anthologie de l'histoire de la musique contemporaine...Sans oublier, cette superbe photo souvenir très locale...
En 89, la grande mode chez les vrais groupes Thrash étant de poser dans les cimetières, on a bien évidemment profité de ce qu’il y en avait un juste à côté du studio pour improviser une petite séance photo de circonstance digne de n'importe quel groupe brésilien de l'époque, et qui aurait d'ailleurs du servir à la pochette arrière du EP ! Quand je vous dis, que nos parents n'avaient pas forcément de quoi être fier de nous...
Summer's End Part. 2
Bien sur, rester sérieux plus de dix minutes ne nous allait pas trop, de ce fait, on n'a pas pu échapper non plus à une idée de photo aussi lumineuse que celle-ci, digne de n'importe quel groupe de Hard posant pour les magazines de l'époque...
Celle-ci en revanche, fut notre toute première photo de presse dont vous pouvez également admirer le sérieux, et dont je pense d’ailleurs que certains de ses protagonistes seront particulièrement content de retrouver trace 20 ans plus tard...
En plus de servir de sessions d'enregistrement, chaque répète était aussi pour nous l'occasion de mettre en place notre jeu de scène, et vu qu'on ne savait pas jouer, il fallait bien qu'on compense comme on pouvait...
Putrid Cadaver – Liberty Rock Studio - Avril 89 - Non, non... c'est bien en répète, avec Jean marc (futur Grape Shot) sur le côté et moi de dos. Je crois qu'on passait définitivement trop temps à se matter des vidéos pirates de Napalm Death et Heresy pour trouver l'inspiration, dommage que la musique par contre était plus digne de Sore Throat qu'autre chose... En revoyant tout, ça je comprends d’ailleurs mieux pourquoi mes parents se posait de sérieuses question quant à mon avenir...
Celle-ci par contre, a vraiment été prise en concert… (Idem pure influence Heresy dans les tentatives de jeu de scène) lors de notre premier et unique passage au Gibus au cours d'une fantastique journée marathon où jouèrent pas moins de 18 groupes aussi talentueux que nous (bon OK, en dehors d'Asshole et Eat Yourself, les 2 groupes « sérieux » de la soirée) qui laissa les gérants de l'endroit quelque peu dubitatifs... D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas la moindre photo de cette soirée dans le bouquin sorti récemment couvrant 40 ans de concerts rock au Gibus... Bon, en même temps c'est vrai que du rock, on ne pouvait pas dire que l'on en faisait réellement...
Putrid Cadaver – Le Gibus – Mai 89
Les soirées d'après concert, ressemblaient souvent à ça... Enfin, celle là je crois plutôt qu'elle avait été prise à l'occasion de mon anniversaire (mes 22 ans je crois) , encore une fois bien entouré avec d'un côté Pestos et sa copine de l'époque Tessa (qui était vraiment très sympa), et de l'autre Hervé « SK » (pour "Speed King") que l'on surnommait aussi « Minos » à cause de son chouette accoutrement respirant gaïté et bonne humeur...
Tessa, Phil, Steph (vu le regard intelligent que j'ai, je pense que devais être en grande forme ce soir là...), Hervé – Août 89Bon allez, ce coup-ci je retourne bosser sérieusement !
Soundtrack (ça faisait longtemps) : C.O.C. « Eye For An Eye / Six Songs With Mike Singing »
Memory Burns... 1992
Ma copine de l’époque en trouvait la décoration particulièrement oppressante, tout comme mon petit cousin âgé de 8 ans qui refusait d’y rester plus d’un quart d’heure tant ces murs lui faisaient peur… Mon pote EZ en revanche adorait et m’avait demandé d’en faire de même dans la minuscule piaule d’à peine 6 m² qui lui servait de refuge sous les toits d'un immeuble cossu d’une des artères principales de Neuilly. C’est ainsi qu’il m’avait trouvé le qualificatif pour le moins amusant de décorateur d’intérieur punk…
Le même soir, on avait également pris cette photo que j’ai toujours adorée. C’est Yves qui se tient encore à mes côtés, mais en compagnie de sa copine de l’époque (Christine) et 2 des ses amies dont j’ai oublié les prénoms. Ce que j’aimais bien sur celle-ci, c’est qu’on se croirait presque cru en tournée (avec ce groupe pop punk imaginaire que l’on projetait de monter tous les 3, du nom de Dry Ice, qui ne vit jamais le jour bien sur…), à part qu’on était tout connement en train de trainer dans les rues du Vésinet, juste avant que l’on ne se fasse interpeler après avoir recouvert les panneaux d’affichage de la ville de graffitis et dessins en tous genres… Il ne faut pas se demander ce que je tiens à la main...
Steph, Yves, Christine, et ? – Juin 92Ça par contre, ça n’a rien voir (Enfin si quelque part, vu que c'est ce même été où l'on prit pour la première fois contact avec Devon, alors qu'il faisait son premier groupe avec Craig, All You Can Eat...), ce sont juste les chaussures de Devon Morf pendant la tournée européenne de W.H.N. ?... Quelle meilleure manière de faire tenir ses Converses qu'avec un bout vieux bout de Duct Tape !
What Happens Next ? - Tournée EuropéenneTuesday, January 15, 2008
Il y a des jours comme çà
Pourtant, j’étais assez content de la manière dont avait démarré ma journée de dimanche, et en particulier d’être retombé sur ce vieux maxi de Warfare (fils batards de Motorhead, Venom et Discharge) sorti sur Neat Records (le label des premiers Venom) sur lequel ils reprenaient « Two Tribes » de Frankie Goes To Hollywood dans un version pour le moins sulfureuse qui avait fait la fierté de mes jeunes années de lycée (Il faut dire que le maxi était sorti à peine quelques mois après l’explosion du fameux hit en question, ce qui permettait de se positionner de façon plutôt originale en soirées et surboums…). J’en étais d’autant plus heureux que j’ai eu l’agréable surprise de constater après moultes réécoutes que l’ensemble n’avait pas si mal vieilli que ça, et tenait même très bien la route grace à cet espèce de phrasé punk d'Evo leur chanteur/batteur (ancien Angelic Upstart si mes souvenirs sont bons !) qui sauvait le tout des quelques dérives métal dans lesquelles s'aventurait parfois Gunner, leur guitariste.
C’était la première fois de ma vie qu’un de mes vinyls m’échappaient des mains en se fracassant de la sorte sur le sol, et je dois reconnaître que ça a suffit à me gâcher le plaisir de cette journée dominicale que je trouvais plutôt bien partie à la base !
En voyant ces photos et le nom de tous ces groupes, je n'ai pu m'empêcher de repenser à ce festival de 85 qui se termina si tard le premier soir que de nombreuses personnes se retrouvèrent en caraffe pour rentrer chez elles en train de banlieue.
N’en ayant pas imprimé beaucoup d’exemplaires, il ne put nous en filer qu’un seul pour moi et mon pote. Je fis l’erreur de le laisser à mon pote pour qu’il puisse le lire et ne le revis jamais par la suite. Ce que je ne savais pas également à l’époque, c’est que nos destins allaient se recroiser 2 ans plus tard, par le biais de son second zine portant le nom de Whiplash (Ouais, comme le morceau de qui vous savez...), et celui sur lequel je travaillais ardemment en vue d'un premier numéro...
Ayant eu vent de nos activités pseudo journalistiques, Nelly Saupiquet alors rédactrice en chef de Hard Rock Magazine nous mis en concurrence l'un et l'autre pour tenir une rubrique Thrash et Hard Core dans son magazine. Déjà branleur à l'époque, je ne pris jamais la peine de lui rendre les articles qu'elle m'avait demandé de rédiger sous forme de feuillets photocopiés, qui plus est, je n'avais pas de machine à écrire pour les taper et ne savais pas ce qu'était un feuillet ni comment ça se présentait... Néanmoins, je me suis toujours demandé comment aurait pu tourner ma vie si je m'étais donné un peu plus de mal à l'époque et remporté le job en question... A la place, j'ai préféré sortir mon premier zine pour y parler de tout ce dont j'avais envie sans avoir jamais de comptes à rendre à qui que ce soit quant à son contenu, et ça n'a jamais changé par la suite.
La personne en question portait le pseudonyme de Phil Pestilence (en hommage au morceau de Kreator du même nom), et bien sur c'est lui qui récupéra le job , qu'il partagea d'ailleurs dans un premier temps avec la corréalisatrice de Whiplash, Flo Baby Killer qui elle en revanche, n'eut pas le droit de conserver son pseudonyme et quitta assez rapidement le magazine pour devenir attachée de presse chez Bondage Records...
Malgré ce job qui me passa sous le nez et me faisait tout de même bien rêver, nous nous liames d'amitié avec Phil, et il sut me renvoyer régulièrement l'ascenseur par la suite en chroniquant mes zines de manière dithyrambique, tout en me faisant participer à la plupart de ses projets, dont malheureusement aucun ne vit le jour...
Le plus amusant est de constater que près de 20 ans plus tard, bon nombre de mes amis, tant parmi les plus jeunes que les plus anciens, continuent de vouer une admiration immodérée à l'ami Phil (entre autre à cause de ses nombreux articles parus dans la presse métal de l'époque, au sein de Metal Hammer, Hard Rock Magazine, puis sur les ondes de RMC et M6…) et me demandent régulièrement ce qu’a pu devenir ce brillant visionnaire de la musique après qu’il ait soudainement disparu des ondes…
La réponse je l'ai finalement trouvée il y a peu, et n'est pas forcément celle que je pouvais imaginer… Vous pouvez d'ailleurs la trouver sur le site en lien ci dessous...
C'est amusant de se souvenir que c'est ce même gars (celui à gauche sur la photo) qui joua de la basse (basse qu'il racheta d'ailleurs à Phil d'ADX et à laquelle il retira toutes les corde sauf une, la seule nécessaire pour jouer la musique que nous faisions !) dans cette grande escroquerie musicale dans laquelle je jouais également, qui portait le doux nom de Putrid Cadaver (Promis je reviendrai en longueur sur le sujet dans une prochaine note !) et dont je n'ai pu résister au plaisir d'insérer quelques photos d'époque...
Ouais, c'est bien lui juste à côté de moi basse à la main (avec notre batteur juste devant), tout comme moi en train de hurler au cours de la même répète...
Putrid Cadaver – Liberty Rock Studio – Printemps 89
Et ouais, et pratiquement 20 ans plus tard, t’as toujours un couillon qui continuent de photocopier des historiettes écrites à la main et jouer dans des groupes qui ont du mal à dépasser le cap des 3 démos et des concerts dans les squats et sous sols de bar enfumés…
Comme me le dit si souvent mon ami Frank F. de Punk Rawk, finalement parmi tous les gens que t’as pu côtoyer, t’es le seul à ne pas avoir réussi dans la vie…
J'ai souvent trouvé ça cruel, mais je dois aussi reconnaître quelque part il y a énormément de vrai là dedans, tout du moins dans ce que les gens considèrent comme une réussite sociale…
Quand j'ai quitté tout ce joli monde de la presse métal pour cotoyer davantage tout mes amis de la scène HxC, à mon grand dégoût la plupart d'entre eux ont fini dans ce magazine racoleur que je détestais (R.A.G.E.), et c'est vrai qu'eux aussi ont « réussi » pour la plupart et sont devenus producteurs, photographes de presse, réalisateurs ou chefs d'entreprise...
Mais quelque part je crois que je m'en branle, car je reste beaucoup plus attaché à des gens comme ça …
Vous vous demandez probablement qui est cet homme au regard si intelligent... Vous ne voyez pas ?Pourtant, c'est ce fameux batteur qui ne prit même pas la peine d’aller auditionner quand Kurt Cobain et Kris Novoselic l’appelèrent pour prendre la place de Chad Channing au sein de Nirvana… Et de ce fait recrutèrent Dave Grohl à la place !
Ouais il s’agit bien de Brian Walsby, l’actuel batteur de Double Negative et auteur de nombreux comics strips hilarant sur la scène HxC dont vous pouvez retrouver quelques extraits ici http://introvertedloudmouth.blogspot.com/ et là http://www.brianwalsby.com/
Et re ouais, c'est ce genre de gars que je continue d'aimer et d'admirer plus que tout au monde !!!
Soundtrack : Warfare « Blown To Bits » (Ironiquement, le seul morceau encore écoutable sur le maxi que j'ai explosé ce week end !)
Sunday, January 13, 2008
Creteens @ Saphir 21
Leur chanteur , donc après s'être fait asperger le visage de bière à deux reprises. je crois bien d'ailleurs qu'il s'agissait de Pelforth brune. Il n'y a pax de doute, cette bière rend encore plus taré que la 8.6, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai arrêté d'en boire ! Les Creteens - Le Saphir 21 - 11/01/2008
Fat Beavers @ Saphir 21
Pour démarrer l'année avec plein de bonnes résolutions, le Rad Party N°39 est en route avec plein de nouvelles histoires plus foireuses les unes que les autres, mais comme vous pouvez le constater, encore loin d'être terminé...
Rad Party HQ - Asnières - 10/01/2008Tuesday, January 08, 2008
Hall Of Fame Part. 2
Réunion au sommet avec Aaron Cometbus, Paul Curan (Crimpshrine, Shotwell Coho, Onion Flavored Ring...) et Arwen Curry (Hue & Cry, MRR...) pour célébrer comme il se devait la sortie du numéro 100 de MRR à Gilman (Quand je vous disais que les photos ne dataient pas d'hier !)